Après des etudes
d'histoire et de géographie, Alain Gillot-Pétré débute une carrière de
journaliste de télévision en 1972. Il est d'abord rédacteur de politique
étrangère et participe aux émissions « 24 heures sur la 2 », puis « 24
heures sur la 1 ». De 1975 à 1977, il est aussi critique littéraire à
France Inter. De 1981 à 1986, il est chargé du bulletin météo télévisé
sur Antenne 2, tout en assurant la chronique météo du quotidien
Libération de 1982 à 1986. Début 1986, il entre sur la nouvelle chaîne
privée La Cinq pour y présenter un jeu, C'est beau la vie. L'émission
est un échec, il est licencié. À partir de décembre 1987, il présente à
nouveau la météo à l'écran de TF1, devenue entretemps une chaîne privée.
En 1998, après un malaise en direct durant son émission, il n'apparaît
plus qu'irrégulièrement.
À sa mort, survenue durant le réveillon du 31 décembre 1999, ses très nombreux fans et téléspectateurs apprendront qu'il souffrait d'un cancer depuis plusieurs années et se savait condamné. Alain Gillot-Pétré parcourait aussi le monde pour l'observation des ouragans et cyclones, au sein d'un groupe de neuf personnes qu'il avait fondé et dont les membres portaient le surnom d'un cyclone célèbre. Le sien était « Hugo ». Il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation, comme La Météo et ses secrets, Le bon emploi du temps, Du vent dans la tête, et surtout Les charlatans du Ciel. Il n'a jamais accepté de révéler l'origine de sa passion pour la météorologie.
À sa mort, survenue durant le réveillon du 31 décembre 1999, ses très nombreux fans et téléspectateurs apprendront qu'il souffrait d'un cancer depuis plusieurs années et se savait condamné. Alain Gillot-Pétré parcourait aussi le monde pour l'observation des ouragans et cyclones, au sein d'un groupe de neuf personnes qu'il avait fondé et dont les membres portaient le surnom d'un cyclone célèbre. Le sien était « Hugo ». Il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation, comme La Météo et ses secrets, Le bon emploi du temps, Du vent dans la tête, et surtout Les charlatans du Ciel. Il n'a jamais accepté de révéler l'origine de sa passion pour la météorologie.
l'hommage
Le
"Monsieur météo" de TF1, l'indétrônable Gillot-Pétré, n'aura pas fêté
pas l'an 2000. Il est décédé des suites d'un cancer à l'âge de 49 ans.
Les téléspectateurs lui avaient décerné à cinq reprises le trophée du
meilleur présentateur météo.Catherine Trautmann a salué "l'ami de la pluie et du soleil".
Hommmage de
la ministre de la Culture Catherine Trautmann à "l'ami de la pluie et
du soleil"...
Alain Gillot-Pétré
est mort vendredi 31 décembre 1999 à l'âge de 49 ans. L'indétronable "Monsieur
Météo" de TF1 souffrait d'un cancer depuis plusieurs années.
En décembre 1987, il retrouve les plateaux de télévision après plusieurs
mois d'absence. Pas pour très longtemps puisqu'en juin 1998, il avait
eu un malaise en direct à l'antenne. Il n'était depuis présentateur qu'irrégulièrement.
"Gillot"
avait au cours de sa longue carrière imposé un ton nouveau et révolutionné
le concept et la présentation du journal météo.
Il avait notamment
introduit les nouvelles techniques d'imagerie électronique, comme la photo
satellitaire, et remplacé le bulletin monocorde par l'information et la
narration émaillée d'histoires drôles.
Au delà de
son rôle de spécialiste de la pluie et du beau temps, "M. Météo" était
un homme de spectacle.
Né en 1950,
Alain Gillot-Pétré, après des études supérieures d'histoire et de géographie,
a commencé sa carrière de journaliste à la télévision en 1972. Il est
d'abord rédacteur de politique étrangère, successivement à "24 heures
sur la 2", puis "24 heures sur la 1", dont il devient rédacteur-reporter
auprès de la rédaction en chef. Il est ensuite critique littéraire à France-Inter
(1975-77).
En 1981, Alain Gillot-Pétré entre à Antenne 2, où il est chargé du journal télévisé météo jusqu'en 1986, assurant parallèlement une chronique météo au quotidien Libération de 1982 à 1986. Cette année-là, il rejoint la Cinq pour animer l'un des jeux-vedettes de la chaîne, "C'est beau la vie", mais n'y reste que huit mois.
En décembre
1987, il présente à nouveau la météo sur TF1. Depuis qu'il avait eu un
malaise en direct à l'antenne en juin 1998, il n'était plus présent qu'irrégulièrement.
Alain Gillot-Pétré est l'auteur de plusieurs ouvrages, notamment "La Météo
et ses secrets" (1982), "Le Bon emploi du temps" (1984), deux titres écrits
en collaboration. Il a également publié "Du Vent dans la tête" (1989).
Alain Gillot-Pétré était une célébrité. Comment pourrait-il en être autrement ? Il le disait lui même, il était l'homme le plus regardé de France. Celui que des millions de téléspectateurs guettaient après le JT. Annoncerait-il le soleil ? Menacerait-il de la pluie ? En tout cas, il l'aurait fait gaiement. Sa météo était un spectacle & Humour et clins d'oeil, parfois quelques excentricités. Le tout bien calculé ; l'homme travaillait à l'américaine : la décontraction n'excluait pas une préparation rigoureuse.
20 cartes aux symboles quasi-cabalistiques par jour à étudier dans tous les sens, des interprétations soignées,
une
Cartographie au millimètre, Alain Gillot-Pétré peaufinait ses 4 minutes trente d'antenne quotidienne. Même s'il affirmait avec un brin de fierté qu'il n'écrivait pas ses textes, il enchaînait dans la foulée : " rien ne se prépare plus que l'improviste. " Et l'improviste, il en était le spécialiste. Chacun a en tête l'un de ses passages télé. Lui n'en retienait vraiment que deux, en 36 ans de carrière. Le plus pénible fut son malaise en direct, l'année dernière. Le plus joyeux : son retour tonitruant, quelques mois plus tard, avec confettis et roudoudous, dans le plus pur style Gillot .Un style bulldozer qui contrasta avec la pudeur du personnage. L'homme n'était pas aussi monolithique qu'il le paraissait, même s'il affirmait qu'il était " le même à l'écran et dans la vie. "
A la ville, Alain Gillot-Pétré alliait à la bonne humeur et à l'énergie une sensibilité touchante. Parlez-lui de l'origine de son amour de la météo, et son regard se voilait légèrement. Là, Alain Gillot-Pétré était bien différent de celui qui officiait à l'antenne. Avec émotion, il racontait que " petit, j'étais un enfant qui s'ennuyait, alors regarder la pluie par la fenêtre me distrayait. " Pas moyen d'en savoir plus. Il vous arrêtait avec un courtois mais direct " cela ne vous regarde pas! " La pudeur n'empêche pas la franchise. Alain Gillot-Pétré avait sa petite idée sur la célébrité. Il exposa : " cela ne me fait rien, j'ai pas la grosse tête, j'aime mon métier " avant de reconnaître : " je suis un vrai-faux mégalo, il peut arriver que la tête vous tourne un peu " Un remède : " le souvenir des ouragans remet à sa place. " L'ouragan, sa passion : il en a " chassé " 18 aux Antilles. Il a écrit actuellement une somme sur le sujet. Et il a créé l'Amicale des ouragans il y a quelques années. Chacun des 9 membres a un surnom lié à un ouragan ; le sien est Hugo.
Un nom qui rappelle l'une de ses autres amours : la littérature. Il était intarissable sur Emile Ajar ou Alphonse Daudet. Alain Gillot-Pétré tenait à préciser que dans sa carrière de journaliste, il avait tâté de tout : culture, politique, environnement. Mais qu'on n'aille pas croire qu'il regrettaite de se cantonner au temps qu'il fait. La météo était une maîtresse exclusive. A sa grande joie, pas moyen de s'en détacher. Il l'aimait et la défendait bec et ongles : interdit de douter du caractère scientifique de la météo ! Poser la question revenait à s'attirer les foudres du cyclonologue. Il s'engagea alors, avec moult détails, dans un exposé parfait sur l'invention de la météorologie, qui remonte à la guerre de Crimée.
La leçon faite, il rejoignait son fond bleu. Ce fameux bleu profond devant lequel il s'agitait lors de la météo. Alain Gillot-Pétré travaillait en aveugle. Le procédé était transparent pour le téléspectateur : les cartes étaient incrustées en régie. " Il faut s'y faire, mais c'est facile. " Et d'enchaîner sur un calembour : " Je suis le grand bleu avec une chaussure noire ". Un pied sortit de sous le bureau pour la véracité de la chose. Ultime pirouette. Tour à tour rieur et drôle, à l'écoute et pudique, Alain Gillot-Pétré était alors pressé : " Je vous ai donné un quart d'heure de plus ". Direction le studio. La météo n'attend pas. " Il ne faut pas perdre de temps, pas celui qu'il fait mais celui qui passe. "
Il nous a quitté sans faire de bruit et sans calembours quatre jours après cette tempête du 26 décembre 1999 qui fit tant de dégâts dans la France entière. Il est parti rejoindre les étoiles pour briller parmi elles de tout son éclat.
Adieu l'ami Alain notre Monsieur Météo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire