lundi 30 juin 2014
Queue de langoustes façon Thaï en salade
Salade de langouste
Pour : 6 personnes
Temps de préparation : 25 min
Temps de cuisson : 10 min
Ingrédients
- Queues de langoustes surgelées : 2
- Oignons rouges : 2
- Oranges non traitées : 2
- Salades mélangées : 300 g
- Gingembre frais : 10 g
- Coriandre ou Basilic : 10 brins
- Gousse d'ail : 1
- Sauce soja : 1 cuillerée à soupe
- huile de tournesol : 4 cuillerées à soupe
- graines de sésame grillées : 15 g
- Sel, poivre du moulin : QS
Préparation
Plongez les queues de langouste dans de l’eau bouillante salée.Laissez cuire 10 minutes, égouttez et laissez refroidir.
Coupez, lavez et essorez les salades.
Pelez les oignons et émincez-les.
Pelez une orange à vif et coupez-la en fines rondelles.
Prenez l’autre et filtrez le jus au-dessus d’un bol.
Pelez l’ail et passez-le au presse-ail au-dessus du bol contenant le jus d’orange.
Pelez le gingembre, détaillez-le en lamelles, puis en bâtonnets, et mettez-les dans le bol.
Coupez le petit piment en fines rondelles. Ajoutez le piment, la sauce soja, l’huile et les feuilles de coriandre dans le bol. poivre et mélangez.
Lorsque que les queues de langouste sont froides, décortiquez-les et coupez-les en tranches de 1 cm d’épaisseur.
Mettez dans plat creux les feuilles de salade, posez dessus les tranches de langouste et d’orange, parsemez de lamelles d’oignon, nappez de sauce et servez.
Un petit plus : faites griller 50 g de graines de sésame à sec, une fois bien dorées ajoutez-les sur la salade.
Bon appétit : régalez-vous.
Colimaçons de soles aux huitres
Fiche technique : Colimaçons de soles aux huîtres
Pour : 4 personnes
Temps de préparation : 45 min
Temps de cuisson : 4 min
Ingrédients
- Filets de sole : 8
- Huîtres (spéciales n°3) : 20
- Oeufs de saumon (Kéta) : 1 petit pot
- Épinards frais cuits ( tombés au beurre à cru) : 400 g
- Huile d'olive : 5 cl
- Anis vert en poudre : 5 g
- Pimientos del Piquillo en lamelles : 1 boite ( 250 g)
- Huile d'olive : 10 cl
- Huile de tournesol : 1 cl
- Eau : 1 verre
- Sel, poivre : QS
Préparation
Dans une petite casserole mettre les pimientos concassés avec 10 cl d’huile d’olive, une pincée de sel et un verre d’eau.Faire cuire à feu doux, à couvert, mixer jusqu’à obtenir une purée liquide, ajouter le vinaigre, l’huile de tournesol, saler et poivrer. Réserver.
Ouvrir les huîtres, réserver le jus filtré, les décoquiller.
Laver les filets de soles, disposer chacun d’entre eux entre 2 feuilles de papier film.
Les battre légèrement pour les aplatir;
Enlever le film du dessus, recouvrir chaque filet préalablement assaisonné, d’épinards et d’œufs de saumon. Disposer une huître au milieu.
Rouler les filets de sole, les enveloppés serrés dans du film alimentaire, ficeler les extrémités, mettre à raidir les rouleaux obtenus 1 à 2 minutes à la vapeur (couscoussier).
Réserver au réfrigérateur.
Couper en deux chaque rouleau. Tirés les extrémités du film pour dégager les colimaçons. Les intercalés sur des piques avec le reste des huîtres.
Disposer les brochettes dans un plat, les arroser d’un filet d’huile d’olive additionné du jus d’huître.
Saupoudrer d’anis.
Faire cuire les brochettes 2 minutes de chaque côté sur le gril bien chaud.
Accompagner de salades et de la vinaigrette de pimientos en saucière.
pigeons aux olives : recette facile a réaliser
Ingrédients pour deux personnes
2 pigeons,100 g d'olives,
une poignée de mie de pain trempée dans du lait et pressée,
100 g de lard,
sel, poivre,
1 oeuf.
Pour la cuisson: 30 g de beurre,
un filet de cognac,
1 dl de bouillon.
Préparation
Mélangez quelques olives hachées, la mie de pain, le lard haché et le foie des pigeons, si vous l'avez. Assaisonnez, liez à l'oeuf et farcissez les volailles. Cousez l'ouverture. Faites dorer au beurre, mouillez d'un filet de cognac et de bouillon. Couvrez et laissez cuire 45 mn.Quinze minutes avant la fin de la cuisson, ajoutez le reste des olives dénoyautées.
Bon appétit: regalez-vous
L'offrande à la nature : poeme d'Anna de Noailes
L'offrande à la nature
Nature au coeur profond sur qui les cieux reposent,
Nul n'aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses,
L'eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains.
J'ai porté vos soleils ainsi qu'une couronne
Sur mon front plein d'orgueil et de simplicité.
Mes jeux ont égalé les travaux de l'automne
Et j'ai pleuré d'amour aux bras de vos étés.
Je suis venue à vous sans peur et sans prudence,
Vous donnant ma raison pour le bien et le mal,
Ayant pour toute joie et toute connaissance
Votre âme impétueuse aux ruses d'animal.
Comme une fleur ouverte où logent des abeilles
Ma vie a répandu des parfums et des chants,
Et mon coeur matineux est comme une corbeille
Qui vous offre du lierre et des rameaux penchants.
Soumise ainsi que l'onde où l'arbre se reflète
J'ai connu les désirs qui brûlent dans vos soirs
Et qui font naître au coeur des hommes et des bêtes
La belle impatience et le divin vouloir.
Je vous tiens toute vive entre mes bras, Nature,
Ah ! faut-il que mes yeux s'emplissent d'ombre un jour
Et que j'aille au pays sans vent et sans verdure
Que ne visitent pas la lumière et l'amour...
Nul n'aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses,
L'eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et j'ai tenu l'odeur des saisons dans mes mains.
J'ai porté vos soleils ainsi qu'une couronne
Sur mon front plein d'orgueil et de simplicité.
Mes jeux ont égalé les travaux de l'automne
Et j'ai pleuré d'amour aux bras de vos étés.
Je suis venue à vous sans peur et sans prudence,
Vous donnant ma raison pour le bien et le mal,
Ayant pour toute joie et toute connaissance
Votre âme impétueuse aux ruses d'animal.
Comme une fleur ouverte où logent des abeilles
Ma vie a répandu des parfums et des chants,
Et mon coeur matineux est comme une corbeille
Qui vous offre du lierre et des rameaux penchants.
Soumise ainsi que l'onde où l'arbre se reflète
J'ai connu les désirs qui brûlent dans vos soirs
Et qui font naître au coeur des hommes et des bêtes
La belle impatience et le divin vouloir.
Je vous tiens toute vive entre mes bras, Nature,
Ah ! faut-il que mes yeux s'emplissent d'ombre un jour
Et que j'aille au pays sans vent et sans verdure
Que ne visitent pas la lumière et l'amour...
L'inquiet désir : poeme d'Anna de noailes
L'inquiet désir.
Voici l'été, encore la chaleur, la clarté
La renaissance simple et paisible des plantes
Mes matins vifs, les tièdes nuits, les journées lentes
La joie et les tourments dans l'âme rapportés.
Voici le temps des rêves et des douces folies
Où le coeur que l'ardeur du jour vient enivrer
Se livre au tendre ennui de toujours espérer
L'éclosion soudaine et bonne de la vie
Le coeur monte et s'ébat dans l'air mou et fleuri
- Mon coeur qu'attendez-vous de la chaude journée
Est-ce le clair réveil de 'enfance étonnée
Qui regarde, s'élance, étend les mains et sourit ?
Est-ce l'essor naïf et bondissant des rêves
Qui se blesse au choc de leur emportement
Est-ce le goût du temps passé, du temps clément,
Où l'âme sans effort sentait monter sa sève ?
- Ah ! mon coeur, vous n'aurez jamais plus d'autre bien
Que d'espérer l'amour et les jeux qui l'escortent
Et vous savez pourtant la mal que vous apporte
Ce dieu tout irrité des combats dont il vient...
Les mouettes du lac salé : conte pour enfants
Cette histoire est réellement arrivée; il y a bien des années…
En ce temps là, les caravanes de pionniers quittaient les côtes de l'Atlantique pour traverser le Mississippi et les grandes plaines de l'Amérique du Nord. Ils circulaient dans des chariots couverts, traînés par des chevaux, et, après bien des peines, parvenaient en haut des Montagnes Rocheuses et descendaient dans les vallées. Ils faisaient encore beaucoup de chemin et finissaient par arriver dans une grande vallée entourée de hautes montagnes.
C'était une plaine de sable blanc, dans un pays où la pluie ne tombait presque jamais; mais les neiges éternelles, sur le haut des hautes montagnes, envoyaient de jolis et nombreux petits ruisseaux qui descendaient le long des pentes et venaient se jeter dans un beau lac bleu, au milieu de la plaine de sable, une petite mer intérieure, salée comme la grande mer.
C’est là que certains pionniers s'arrêtèrent ; au Lac Salé. Ils bâtirent des cabanes pour passer l'hiver. Ils avaient mis tant de mois pour faire ce terrible voyage que beaucoup d'entre eux étaient morts en cours de route, à cause du froid, de la fatigue, de la maladie; et une fois sur place, beaucoup d'autres moururent encore pendant l'hiver. Leurs provisions étaient presque épuisées, et leur vie dépendait de la récolte qui allait mûrir.
A force de courage et de travail, ils avaient rendu le pays fertile en faisant des canaux pour l'eau des ruisseaux - ce qu'on appelle irrigation et ils avaient semé du maïs, du blé et des légumes verts pour se nourrir, ainsi que leur bétail. A présent, ils attendaient…
Le printemps vint, et le blé poussa, le maïs poussa aussi, et tous les légumes. La terre brune de la plaine était couverte de petites tiges vertes et tendres, qui grossissaient à vue d’œil. La joie était dans tous le cœurs ; les pionniers étaient récompensés de tous leurs sacrifices. Une vie nouvelle et prospère s’ouvrait à eux quand soudain, une chose terrible arriva…
Un matin, les hommes qui veillaient à l'irrigation virent un grand nuage noir passer sur la colline et s'avancer vers la plaine. D'abord ils eurent peur que la grêle ne fasse périr leurs récoltes, mais ils entendirent bien vite un bruit dans l'air, comme un roulement, et quand le nuage fut plus près, ils virent que c'était des sauterelles! Elles s'abattirent sur les champs, et commencèrent à dévorer les plantes. Les hommes tentèrent de les tuer, mais, plus ils en tuaient, plus il en venait! Ils allumèrent des feux, creusèrent des fossés. Rien n'y faisait. De nouvelles armées de sauterelles arrivaient pour remplacer celles qui étaient détruites!
Epuisés, malheureux, les gens tombèrent à genoux en pleurant et en criant, quelques-uns priant pour la délivrance.
Tout à coup, là-bas, dans le ciel, au-dessus du lac bleu, on entendit un bruit d'ailes et de petits cris sauvages. Le bruit devint plus fort, et les gens levèrent la tête. Etait-ce encore des sauterelles ? Non. C’était un bataillon de mouettes qui arrivait. Rapides, battant l'air de leurs ailes blanches, les mouettes arrivaient par centaines, par milliers.
- Les mouettes ! les mouettes ! crièrent les gens. Qu'est-ce que cela veut dire ?
Les mouettes planaient au-dessus de leurs têtes, avec de petits cris aigus, puis, tout d'un coup, comme un merveilleux nuage blanc, elles s'abattirent sur le sol.
- Malheur ! malheur ! crièrent les pauvres gens. Nous sommes perdus ! Tout ce que les sauterelles ont laissé, les mouettes vont le manger !
Mais soudain, quelqu'un s'écria :
- Regardez ! Les mouettes mangent les sauterelles !
Et c'était bien vrai. Les mouettes dévoraient les sauterelles par milliers. Elles s'en gorgeaient jusqu'à n'en pouvoir plus, puis s'envolaient alourdies vers le lac d’où d’autres revenaient avec une nouvelle ardeur.
Et quand, à la fin, elles reprirent le chemin de leurs nids, il ne restait plus une sauterelle dans les champs, et le peuple fut sauvé.
Depuis ce jour, dans la colonie du Lac Salé, on apprend aux enfants à respecter les mouettes. Et lorsque les écoliers commencent à dessiner et à écrire, bien souvent, leur tout premier dessin est l'image d'une mouette.
Le livre de la sagesse du monde : conte pour enfants
Le livre de la sagesse du monde
Une veuve a sept fils. Elle est pauvre. Elle est même la plus pauvre de tout son village. Une année, la famine sévit dans le pays et les pauvres, déjà tellement pauvres, touchent le fond de leur misère. Ses sept fils décident de partir gagner leur vie à travers le vaste monde. Ils partent avec des pieds de plomb, désespérés de laisser leur mère tant aimées.
Ils voyagent longtemps allant de ville en ville mais ne trouvent pas de travail. Ils sont trop jeunes, trop nombreux, trop maigres. De jours en jours, ils ont de plus en plus faim et sont de plus en plus fatigués. Ils dorment le ventre vide dans les bois, dans les fossés ou sur le bord des routes.
Un matin, que le temps est particulièrement mauvais, que la pluie tombe à verse, qu’un vent glacé souffle entraînant à sa suite des nappes de brouillard, qu'ils sont transis de froid, mouillés de la tête aux pieds et tellement désespérés d’être en si mauvaise posture, ils se trouvent juste devant les murs délabrés d’un château.
Ils frappent à la porte mais personne ne vient leur ouvrir. Ils poussent le vantail et se trouvent dans une cour vide. Pas de chiens de garde, pas de chevaux dans les écuries, pas de lumière derrière les vitres brisées. Ils se dirigent vers ce qui semble être le corps du logis. Ils appellent mais seul l’écho leur renvoie leurs appels. Ils visitent toutes les pièces. Elles sont sales, couvertes de poussières et de grosses toiles d’araignées pendent du plafond.
Arrivés à la dernière pièce, ils s’arrêtent stupéfaits. La pièce est rangée, propre. En son centre se dresse une table admirablement garnie de sept assiettes en argent, de plats de viande, de sauces fumantes, de légumes les plus variés, de sept verres en cristal, de sept serviettes de soie, de pain frais dans la corbeille à pain, de bougeoirs aux bougies rouges. Dans la cheminée des bûches n’attendent plus que l’étincelle pour répandre dans la pièce leur douce chaleur.
- Plus de lumière, encore plus de lumière !
Ils se regardent sans parler. Au bout d’un moment, le silence est revenu et nos sept garçons prennent leurs verres pour boire. Au moment où ils approchent leurs lèvres des verres, la voix gémit à nouveau :
- Plus de lumière, encore plus de lumière !
L’aîné prend son courage à deux mains, allume une torche et dit :
- Je vais voir ce qui se passe.
- Nous t’accompagnons, disent les frères.
Ils sortent dans le couloir, montent les escaliers. La lune éclaire les marches. Arrivés à l’étage, ils visitent les pièces sans rien trouver. Partout, la même poussière, les mêmes toiles d’araignées. Ils montent encore une volée d’escaliers et parviennent à une dernière porte tout au sommet de la tour. Ils poussent la porte mais ont un mouvement de recul.
La pièce est occupée par un vieillard à la longue barbe blanche, tellement longue qu’elle touche le sol, et aux cheveux immaculés. Son visage est très pâle. Il est assis sur un vieux siège défoncé derrière une table bancale. Derrière le fauteuil se dresse un énorme tableau qui représente un chat noir aux yeux vert émeraude qui brille d’une lumière inquiétante et regarde fixement les sept garçons. Malgré leur courage , ils tremblent sous ce regard.
- Plus de lumière, encore plus de lumière !
Les jambes des sept frères tremblent de plus en plus. L’aîné est sans conteste le plus courageux. Il s’approche du vieillard, pris de pitié, il lève sa torche au dessus du livre tout en lui disant :
- Voici de la lumière.
Le vieil homme baisse la tête et se remet à lire avec fièvre. Il avale les pages jaunies plutôt qu’il ne les lit comme s’il craignait que la lumière ne s’éteigne avant qu’il n’ait terminé. A la dernière page, il pousse un soupir et referme le volume relié de vieux cuir aux coins d’argent noirci par les ans.
L’homme lève la tête et en regardant l’aîné dit :
- Je te remercie, mon garçon. Je vous remercie tous les autres de m’avoir libéré. Quand j’étais encore en vie, il y a très très longtemps, je n’aimais personne et mon cœur ne connaissait pas de pitié. Les gens me fuyaient. Je fut condamné à rester dans cette pièce sombre jusqu'à ce que j’achève la lecture de ce gros livre. Il parle de gens sages et bons. Il décrit les souffrances, les peines, les larmes, le injustices qui frappent ces gens.
Il détaille aussi tous les méfaits dont je me suis rendu coupable, mon égoïsme, ma cruauté. Ils y a dans ces pages, les pleurs des mères qui veillent leurs enfants malades, la douleur des fils qui ne peuvent aider leurs parents, le désespoir des mères que leurs fils ont quittées à jamais. J’ai commencé cette lecture il y a cent ans et je ne l’avais toujours pas achevée. Seul celui qui m’éclairerait pouvait me sauver.
Vous m’avez secouru ; en récompense, je vous donne ce château. Il est bien délabré mais si vous creusez dans la cave, vous trouverez sept pots d’or ; ils sont pour vous. Au moment où il prononce ses paroles, un courant d’air souffle brusquement sur la torche. Le cadet va en chercher une autre mais lorsqu’il revient, le vieillard, le livre et le chat du cadre avaient disparu.
Les sept frères descendent dans la cave et trouvent les pots remplis d'or comme le vieillard le leur avait dit. Ils font venir leur mère, remettent en état le château, nettoient toutes les pièces et redonnent à la bâtisse son lustre d’antan. Jamais plus ils ne connurent ni la misère, ni la faim. Jamais ils n’oublièrent le vieillard ni le contenu de son livre qui n’était autre que le livre de la sagesse du monde.
petit clin d'oeil à la tour Eiffel
Un petit clin d'oeil à notre capitale aujourd'hui jour de qualification pour les quart de finale de la coupe du monde de football
Bonne fin de journée
Nicka-marie
L'innocence : poeme d'Anna de Noailles
L'innocence
Si tu veux nous ferons notre maison si belle
Que nous y resterons les étés et l'hiver !
Nous verrons alentour fluer l'eau qui dégèle,
Et les arbres jaunis y redevenir verts.
Les jours harmonieux et les saisons heureuses
Passeront sur le bord lumineux du chemin,
Comme de beaux enfants dont les bandes rieuses
S'enlacent en jouant et se tiennent les mains.
Un rosier montera devant notre fenêtre
Pour baptiser le jour de rosée et d'odeur ;
Les dociles troupeaux, qu'un enfant mène paître,
Répandront sur les champs leur paisible candeur.
Le frivole soleil et la lune pensive
Qui s'enroulent au tronc lisse des peupliers
Refléteront en nous leur âme lasse ou vive
Selon les clairs midis et les soirs familiers.
Nous ferons notre coeur si simple et si crédule
Que les esprits charmants des contes d'autrefois
Reviendront habiter dans les vieilles pendules
Avec des airs secrets, affairés et courtois.
Pendant les soirs d'hiver, pour mieux sentir la flamme,
Nous tâcherons d'avoir un peu froid tous les deux,
Et de grandes clartés nous danseront dans l'âme
A la lueur du bois qui semblera joyeux.
Émus de la douceur que le printemps apporte,
Nous ferons en avril des rêves plus troublants.
- Et l'Amour sagement jouera sur notre porte
Et comptera les jours avec des cailloux blancs...
Que nous y resterons les étés et l'hiver !
Nous verrons alentour fluer l'eau qui dégèle,
Et les arbres jaunis y redevenir verts.
Les jours harmonieux et les saisons heureuses
Passeront sur le bord lumineux du chemin,
Comme de beaux enfants dont les bandes rieuses
S'enlacent en jouant et se tiennent les mains.
Un rosier montera devant notre fenêtre
Pour baptiser le jour de rosée et d'odeur ;
Les dociles troupeaux, qu'un enfant mène paître,
Répandront sur les champs leur paisible candeur.
Le frivole soleil et la lune pensive
Qui s'enroulent au tronc lisse des peupliers
Refléteront en nous leur âme lasse ou vive
Selon les clairs midis et les soirs familiers.
Nous ferons notre coeur si simple et si crédule
Que les esprits charmants des contes d'autrefois
Reviendront habiter dans les vieilles pendules
Avec des airs secrets, affairés et courtois.
Pendant les soirs d'hiver, pour mieux sentir la flamme,
Nous tâcherons d'avoir un peu froid tous les deux,
Et de grandes clartés nous danseront dans l'âme
A la lueur du bois qui semblera joyeux.
Émus de la douceur que le printemps apporte,
Nous ferons en avril des rêves plus troublants.
- Et l'Amour sagement jouera sur notre porte
Et comptera les jours avec des cailloux blancs...
L'hiver : poeme d'Anna de Noailles
L'hiver
C'est l'hiver sans parfum ni chants...Dans le pré, les brins de verdure
Percent de leurs jets fléchissants
La neige étincelante et dure.
Quelques buissons gardent encor
Des feuilles jaunes et cassantes
Que le vent âpre et rude mord
Comme font les chèvres grimpantes.
Et les arbres silencieux
Que toute cette neige isole
Ont cessé de se faire entre eux
Leurs confidences bénévoles...
- Bois feuillus qui, pendant l'été,
Au chaud des feuilles cotonneuses
Avez connu les voluptés
Et les cris des huppes chanteuses,
Vous qui, dans la douce saison,
Respiriez la senteur des gommes,
Vous frissonnez à l'horizon
Avec des gestes qu'ont les hommes.
Vous êtes las, vous êtes nus,
Plus rien dans l'air ne vous protège,
Et vos coeurs tendres ou chenus
Se désespèrent sur la neige.
- Et près de vous, frère orgueilleux,
Le sapin où le soleil brille
Balance les fruits écailleux
Qui luisent entre ses aiguilles
L'empreinte : poeme d'Anna de Noailles
L'empreinte
Je m'appuierai si bien et si fort à la vie,
D'une si rude étreinte et d'un tel serrement,
Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie
Elle s'échauffera de mon enlacement.
La mer, abondamment sur le monde étalée,
Gardera, dans la route errante de son eau,
Le goût de ma douleur qui est âcre et salée
Et sur les jours mouvants roule comme un bateau.
Je laisserai de moi dans le pli des collines
La chaleur de mes yeux qui les ont vu fleurir,
Et la cigale assise aux branches de l'épine
Fera vibrer le cri strident de mon désir.
Dans les champs printaniers la verdure nouvelle,
Et le gazon touffu sur le bord des fossés
Sentiront palpiter et fuir comme des ailes
Les ombres de mes mains qui les ont tant pressés.
La nature qui fut ma joie et mon domaine
Respirera dans l'air ma persistante ardeur,
Et sur l'abattement de la tristesse humaine
Je laisserai la forme unique de mon coeur...
D'une si rude étreinte et d'un tel serrement,
Qu'avant que la douceur du jour me soit ravie
Elle s'échauffera de mon enlacement.
La mer, abondamment sur le monde étalée,
Gardera, dans la route errante de son eau,
Le goût de ma douleur qui est âcre et salée
Et sur les jours mouvants roule comme un bateau.
Je laisserai de moi dans le pli des collines
La chaleur de mes yeux qui les ont vu fleurir,
Et la cigale assise aux branches de l'épine
Fera vibrer le cri strident de mon désir.
Dans les champs printaniers la verdure nouvelle,
Et le gazon touffu sur le bord des fossés
Sentiront palpiter et fuir comme des ailes
Les ombres de mes mains qui les ont tant pressés.
La nature qui fut ma joie et mon domaine
Respirera dans l'air ma persistante ardeur,
Et sur l'abattement de la tristesse humaine
Je laisserai la forme unique de mon coeur...
dimanche 29 juin 2014
Pour vous la citation du jour
Ecrire est faire un long voyage du coeur à la plume... C'est un voyage merveilleux car on peut lire et laisser lire ce qu'il y a dans nos coeurs
L'amitié des deux chacals : conte pour enfants
L'amitié
des deux chacals
Le lion fort surpris ne put s'empêcher de leur demander :
- Eh bien, pourriez-vous m'expliquer par quel prodige vous ne vous êtes pas enfui à mon approche ?
Etes-vous inconscients ?
Ne voyez-vous pas que je suis affamé et à la recherche de nourriture ?
L'un des deux chacals prit la parole et dit :
- Pour sûr, ô seigneur ! Nous sommes fort conscients de cet état de fait. Nous avons vu que tu étais en chasse et que tu allais te jeter sur nous et nous dévorer. Nous avons cependant décidé de ne pas fuir. Quoi que nous fassions, aussi vite que nous puissions courir, tu nous rattraperais. Nous avons donc décidé de ne pas fuir. Nous préférons que tu ne sois pas épuisé au moment où tu décideras de nous dévorer. Nous préférons mourir rapidement et non souffrir par une mort lente.
- Le roi des animaux n'est pas en colère d'entendre des paroles sincères. Il sait reconnaître le courage et l'audace de ses sujets. Il se doit d'être grand et généreux envers ses sujets sans défense.
L'histoire de la nouvelle année : conte pour enfants
L'histoire de la nouvelle année.
Dans un grand nombre de pays, les jours fériés se passent pendant les jours les plus sombres, au plus froid de l’hiver. En Asie, vivent toutes sortes de gens qui célèbrent toutes sortes de fêtes. Chaque groupe a ses traditions et ses histoires mais il existe cependant une fête que tout le monde fête et c’est le Nouvel An Lunaire que nous appelons le Nouvel An chinois.
Cette fête tombe toujours entre la mi-janvier et la mi-février. Chaque habitant place des papiers rouges sang autour de sa porte d'entrée. Sur ceux-ci sont écrits d’une belle écriture des tas de bons vœux pour le Nouvel An. En plus, à l’aube, les habitants font exploser des pétards. Cette histoire est une des histoires qui explique pourquoi les gens font ces choses.
Il y a bien longtemps, quand des dragons puissants vivaient sur la terre et dans les mers, personne à Taïwan ne célébrait le nouvel an lunaire. Même dans un certain village, ce jour était le plus mauvais jour de l'année parce qu’un habitant avait tué un dragon des mers. Tout le monde sait que c’est une chose terriblement malheureuse à faire car le fantôme du dragon revenait hanter le village chaque année à l'aube du nouvel an.
Lorsqu’il apparaissait, il secouait son horrible tête et hurlait : « J'ai faim. Donnez-moi un fils premier-né à manger! »
- « Non! non! Nous ne ferons pas ça !" répondirent les villageois en pleurs."Nous ne vous donnerons pas d'enfant à manger, si tu veux nous remplacerons l'enfant par un petit animal, un lapin par exemple !"
- " Non je ne veux pas du lapin . Alors je vous tuerai tous !" Et le fantôme de dragon soufflant son haleine puante et chaude en direction du village. La fumée s’insinuait partout et les villages commencèrent à tousser. Certains perdirent même connaissance.
Le plus sage du village se rendant compte que le fantôme de dragon pourrait facilement les faire tous mourir, décida à contre-cœur de donner un enfant nouveau-né afin de sauver le reste du village. Il espérait qu’avec cette offrande, jamais plus le fantôme du dragon ne reviendrait. Mais année après année, le fantôme de dragon revenait et année après année, une famille devait sacrifier son fils premier-né pour satisfaire la voracité de l’animal.
Une année, c’était au tour de la jeune Veuve Teng de sacrifier son seul enfant, un beau garçon qui allait avoir cinq ans.
Comme le voulait la tradition, quatre jours avant le nouvel an lunaire, le prêtre Taoïste quittait le temple et s’en allait à travers le village jusqu’à la maison de l’infortunée qui devait sacrifier son premier enfant. Comme il marchait en direction de la crique, là où se trouvait la maison de la Veuve Teng, tous les villageois se demandaient avec hésitation,
"Où va-t-il cette année ?"
"Chez la Veuve Teng." dit une femme
"Oh non pas chez elle. C'est son seul enfant !" s’écria une autre.
Les voisins de la Veuve Teng s’étaient rassembles tout autour de la maison. Ils s’attendaient à entendre des cris de douleur au moment où elle apprendrait la terrible nouvelle. Mais rien. Aucun son ne parvenait de sa petite maison. Lorsque le prêtre est reparti, ils se sont précipités pour voir ce qui se passait. Ils la trouvèrent assise dans sa cuisine.
- "Le prêtre ne vous a pas dit les nouvelles ?"
- "Oui, il m'a dit," a répondu la veuve calmement.
- "Mais pourquoi ne pleurez-vous pas ?"
- "Parce que je n'ai pas de temps pour pleurer" leur dit la Veuve Teng. " Je pense à une façon de rouler le fantôme de dragon. Il n'aura pas mon fils."
Pendant trois jours et trois nuits, elle a arpenté le sol essayant d’échafauder un plan.
De temps en temps, elle faisait une pause et regardait son fils qui joutait dans la cour. Elle priait aussi à l’autel de ses ancêtres et à tous les dieux dont elle connaissait les noms. Lorsque son fils s’endormait, elle s’asseyait à côté de lui et lui caressait doucement le visage qui ressemblait tellement à celui de son père. Elle alla même consulter la diseuse de bonne aventure, les prêtres et chacun dans le village. Mais personne ne savait que faire. La situation semblait désespérée.
Lasse de tant attendre, de tant marcher, de tant prier, elle s’endormit épuisée sur le sol devant l’autel des ancêtres de la famille. Son petit fils qui l'avait vue se dit qu’il ne devait absolument pas l’éveiller car elle rêvait peut-être et il ne voulait pas lui couper son rêve…
Bien lui en prit car effectivement sa mère rêvait. Parce qu’elle n’avait pas dormi durant trois jours, une masse de rêves lui venaient dans un ordre décousu. Elle voyait des dragons et des fantômes, la peur et la crainte, des enfants innocents et de la douleur, du sang et de grands bruits et puis de la joie le tout tourbillonnant dans sa tête.
Quelque heures avant l'aube, elle s’éveilla et doucement secoua sa tête encore douloureuse d’avoir tant rêvé. Et alors, le miracle se produisit. Les images décousues s’assemblèrent et elle su ce qu’il fallait faire.
Les dragons de son rêve avaient peur de deux choses : peur de la vue du sang et peur des bruits violents. Quand quelqu'un a peur, il s’enfuit en général en courant. Mon plan sera simple : Je mettrai le sang sur ma porte et je ferai tant de bruit que le fantôme du dragon sera effrayé et partira en courant…"
"Du sang ... je suis si pauvre que je n'ai pas même un poulet à tuer pour prendre son sang." Elle prit son couteau le plus pointu et se coupa au doigt, laissant gouttes à gouttes couler son sang sur un tissu jusqu'à ce que toutes les gouttes jointes ensemble recouvrent entièrement l’étoffe. Elle prit le tissu et l’accrocha à l'extérieur, sur sa porte.
Maintenant faire des bruits violents… Les pétards seraient le mieux mais je n'en ai pas. Je suis si pauvre que je ne pourrai pas en acheter et en plus, il n’y a aucun magasin ouvert aujourd’hui. Elle réfléchit et pensa aux bambous. Elle savait que lorsque des morceaux de bambou brûlent, ils se fendent dans un bruit épouvantable.
Elle prit son couteau pointu elle s’en alla dans le froid afin de couper une douzaine de grands morceaux de bambou. Elle les plaça en pyramide devant sa porte juste au-dessous du tissu taché de sang. Ainsi disposés, ils brûleraient rapidement et éclateraient tous à la fois.
Quand devrais-je allumer le feu ? Juste à temps. Ni trop tôt, ni trop tard. Afin qu'il éclate dans le visage du fantôme de dragon. Elle alluma une petite torche et s'accroupit dans l’embrasure de la porte attendant l'aube et la venue du fantôme de dragon.
Elle a attendu et attendu. Il lui semblait tellement elle attendait que le soleil était gelé au-dessous de l'horizon et ne se monterait pas aujourd’hui. Tout était calme, si calme que le seul bruit qu’elle entendait étaient les battements de son cœur. Finalement la lune et des étoiles commencèrent à disparaître du ciel.
Faiblement, elle entendit le hurlement du fantôme de dragon
"Etait-il temps d’allumer le feu ? Non, le fantôme de dragon était encore trop loin."
Chacun dans le village était tapi dans son lit sous les édredons et les couvertures. Personne ne dormait sachant que la Veuve Teng attendait le fantôme de dragon. Seul son fils dormait du sommeil d’un ange.
On entendit un hurlement. Le fantôme de dragon devait être en bas au centre du village. Il était temps pour elle d’allumer. La Veuve Teng prit sa lanterne, l’inclina vers la pyramide de bambou et l’enflamma.
Elle entendit la terre qui tremblait sous le poids du fantôme du dragon qui marchait vers sa petite maison. Il descendait à présent sa ruelle, il s’approchait…
Arrivé devant chez elle, le fantôme de dragon s' arrêta devant la maison et voyant le linge taché de sang, se mit à hurler si fort que tous ses os tremblèrent.
Au même moment, le feu de bambou éclata. Le fantôme du dragon terrifié par la vue de sang humain et les bambous qui éclataient s’enfuit en courant à travers le village.
Et la Veuve Teng ? Elle s’était assise et de grosses larmes coulèrent sur ses joues transparentes et toutes fripées par la maigreur.
Les gens du village accoururent.
Les cloches se mirent à carillonner et de tous les côtés, les gongs célébrèrent ce grand jour tandis que les pétards firent éclater la joie !
Et depuis ce jour, chaque année, dans chacun des villages, les habitants mirent à la place du tissu imbibé de sang humain, des papiers rouges autour de leurs portes et allumèrent des pétards bruyants à l'aube et depuis lors, le fantôme de dragon n'est jamais revenu.
Le miroir des fées célestes : conte pour enfants
Le miroir
des fées célestes
Avez-vous
déjà entendu parler du palais de Brocart ? Mais si, bien sûr, c'est
le palais des deux fées célestes qui tissent tout le long du jour,
les nuages, pour l'empereur du Ciel. Vous vous tromperiez bien si vous
les croyiez heureuses de leur sort car les deux fées s'ennuient à
mourir dans leur palais.
Un jour d'ailleurs, elles se sont sauvées.
Écoutez plutôt...
Ce jour-là, c'était
l'anniversaire de l'empereur du Ciel et tous ses serviteurs étaient
occupés aux préparatifs d'un grand festin. Les employés célestes
s'amusaient dans les salles impériales et la garde de la porte du
Sud, celle par laquelle on descend sur la terre, buvait joyeusement à
la santé de l'empereur et sombrait peu à peu dans une somnolence béate.
Les
deux fées célestes étaient restées seules.
Dans
leur
merveilleux palais, elles s'ennuyaient de vivre constamment dans la béatitude,
de boire tous les jours du nectar et de tisser tous les jours un nuage
en forme d'enclume et sept nuages blancs moutonneux. Leurs jours se
ressemblaient comme un neuf ressemble à un autre neuf et nos deux fées
s'ennuyaient, s'ennuyaient à mourir.
«
Tu sais, petite sœur, » soupirait la plus jeune, « je préférerais
m'en aller et descendre sur la terre plutôt que de continuer à
m'ennuyer ici.
Les hommes ne connaissent pas leur bonheur ! Tant de
travail, et toujours du nouveau, ça me plairait tellement ! »
«
A moi aussi, » continua l'aînée, « et si tu voyais leurs montagnes
et leurs rivières qui serpentent ! Que c'est beau ! Rien de pareil
dans ce palais ennuyeux. Et si nous nous sauvions ? »
Le
chemin n'est pas long de la pensée à l'acte. Les deux fées célestes
se mirent en route et, sur la pointe des pieds, tout doux, tout doux,
elles se faufilèrent jusqu'à la porte du Sud qui conduisait à la
terre. Les gardes dormaient profondément. Les deux jeunes filles se
glissèrent dehors furtivement.
«
Maintenant, petite sœur, » proposa la cadette, « nous allons nous séparer.
Tu iras vers le Sud, et moi vers le Nord. Et lorsque nous aurons trouvé
un être en détresse, nous resterons pour l'aider. »
Ainsi
se séparèrent les deux fées. Et tout se passa comme l'avait dit la
plus jeune. Toutes deux rencontrèrent deux vieilles femmes solitaires
et usées et restèrent à les aider. Bientôt, elles perdirent leur
teint transparent et devinrent toutes roses. Elles se plaisaient
beaucoup sur la terre. Jamais plus elles ne pensaient au ciel.
Mais
rien n'est éternel, hélas. Cent ans avaient passé sur la terre,
cent ans, ce qui fait exactement sept jours au ciel. Les festivités
avaient pris fin et l'empereur Céleste commença à chercher les deux
jeunes filles. Mais en vain, elles étaient introuvables.
« Où
sont-elles donc passées, » gronda l'empereur. «Voilà un moment
qu'il n'a pas plu et j'aurais besoin qu'on me tisse au plus vite un
nuage d'orage. » Et l'empereur fit chercher les deux fées. Les
serviteurs revinrent bientôt pour lui apprendre que la porte du Sud
était ouverte et que les deux jeunes filles s'étaient probablement
sauvées.
C'est
un comble ! » s'écria l'empereur. «Qu'on me les ramène au plus
vite ! Sinon, j'enverrai sur la terre une sécheresse abominable ! »
Alors
les messagers célestes descendirent sur la terre à la recherche des
deux fées. Ils les trouvèrent enfin. Mais les jeunes filles ne
voulaient pas rentrer. Pourtant, il fallut bien se rendre ! Pouvait-on
désobéir à un ordre de l'empereur du Ciel ? Tête baissée, les
yeux pleins de larmes, les deux fées reprirent le chemin du ciel.
En
arrivant devant la porte du Sud, la plus jeune dit :
«Petite sœur, je crois que je mourrai de regret si je ne pouvais plus regarder le monde en bas ! »
L'aînée
hocha la tête en soupirant, puis elle dit :
«J'ai une idée. Jetons nos miroirs. Ainsi, quand nous regarderons en bas, nous y verrons se refléter le monde entier. »
Et savez-vous où sont ces deux lacs ? L'un est en Chine, c'est le Grand Lac Occidental, et l'autre au Vietnam, à Hanoï.
Cake au thon : recette légère et facile a réaliser
- 1 grosse boite de thon (soit 400g) (plutôt du thon à l'huile, mais se fait très bien avec du thon au naturel)
- 3 œufs
- 1 tasse (240 ml) de lait écrémé
- 80 g de chapelure ou 8 biscottes écrasées
- sel et poivre selon votre goût
- 1 tasse (240 ml) de lait écrémé
- 80 g de chapelure ou 8 biscottes écrasées
- sel et poivre selon votre goût
Préparation de la recette :
Émietter le thon dans un saladier. Ajouter les 3 œufs, la chapelure et mélanger.
Ajouter le lait et mélanger. Saler et poivrer selon votre goût. On peut aussi ajouter des herbes si on le désire.
Placer le tout dans un moule à cake non beurré et
cuire au four à 175°C pendant 45 min.
Bon appétit : régalez-vous
feuilles de brick à la ricotta : recette légère et facile a réaliser
Temps de préparation : 5 ùinutes | |||
Temps de cuisson : 15 mùinutes | |||
Ingrédients : pour 6 personnes) | |||
- 250 g de ricotta
- 2 boîtes de miettes de crabe
- basilic frais
- sel et poivre selon goût
- 2 boîtes de miettes de crabe
- basilic frais
- sel et poivre selon goût
Préparation de la recette :
Fouetter à la fourchette la ricotta, pour bien la lisser.
Ajouter le crabe.
Epicez, ajoutez le basilic, et mélangez.
Placer 1 feuille de brick devant soi.
Disposer une grosse cuillère de farce sur le bord inférieur de la feuille, mais en laissant une petite marge.
Replier cette marge sur la farce, rouler jusqu'au milieu de la feuille.
A mi-chemin, replier les bords latéraux sur la partie roulée. Et continuer à rouler, pour que la brick possède une forme de nem ou de cigare.
Cuire à la sauteuse, avec un peu d'huile d'olive, ou au four.
Bon appétit. Régalez-vous
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