Actrice, Artiste et Chanteuse (Française)
Née le 25 juillet 1894 Décédée le 18 janvier 1977 (à l'âge de 82 ans)
Yvonne
Printemps, née Yvonne Wigniolle-Dupé à Soisy-sous-Montmorency, le 25
juillet 1894 et morte à son domicile 8 bis rue Saint-James,
Neuilly-sur-Seine, le 18 janvier 1977, est une soprane française lyrique
et une actrice dramatique française de l'entre-deux guerres.
La diva de l'opérette Yvonne Printemps est la fille de Léon-Alfred Wigniolle, un industriel du nord de la France, et de Palmyre Augustine Dupé, née au Cateau-Cambrésis. Avec un père assez absent et une mère qui l'élève avec ses deux sœurs en faisant de la couture, elle monte sur scène dès dix ans dans une pièce de théâtre amateur. Remarquée par Paul-Louis Flers, celui-ci la fait jouer à 11 ans au music-hall des Folies Bergères et lui donne le surnom de « Mademoiselle Printemps ». Paul-Louis Flers est un revuiste et est l'ancien directeur du Moulin Rouge. De passage à Ermont, elle débute à la Cigale à 14 ans dans une revue au titre évocateur, Nue Cocotte, y campant un Petit Chaperon Rouge assez déluré... À quinze ans, elle entre aux Folies Bergère où elle restera quatre ans. À dix-huit ans, elle fait partie de la distribution de Ah ! les beaux nichons, dont Maurice Chevalier est la vedette. Son intelligence, son charme unique, sa beauté et sa voix exceptionnelle la font remarquer d'André Messager, puis de Sacha Guitry et d'Albert Willemetz qui écrivent à son intention des comédies musicales, des pièces de théâtre et de même sept revues. Sacha Guitry en 1916 la fait débuter aux Bouffes-Parisiens dans sa comédie Jean de la Fontaine. Elle y interprète le rôle de sa maîtresse. Ne connaissant absolument pas la musique, elle chante « naturellement », se bornant à améliorer certaines aspects de sa voix, en prenant des cours auprès de Mme Paravicini.
En 1934, Yvonne Printemps et Pierre Fresnay,
qu'elle n'épousera jamais, entament en nouveau couple d'artistes une
tournée en Angleterre et aux États-Unis. Ils jouent notamment
Conversation Piece de Noël Coward (elle chante en anglais
phonétiquement), qui restera à l'affiche douze semaines à Broadway). Ils
joueront aussi O Mistress Mine de Cole Porter. On les retrouve dans le premier des huit films qu'ils tourneront ensemble, La Dame aux camélias de Fernand Rivers et Abel Gance.
On les verra encore dans Les Trois Valses (musiques de Johann Strauss
père et fils et d'Oscar Straus, livret de Léopold Marchand et Albert
Willemetz d’après Knepler et Robinson), qui eu un succès considérable au
théâtre et au cinéma, en 1938, et dans Valse de Paris de Marcel Achard, en 1949).
Le voyage en Amérique sera son dernier film. Elle poursuit sa carrière de chanteuse jusqu'à la fin des années 1950, prenant parallèlement la direction du Théâtre de la Michodière. Son dernière apparition sur la scène de ce théâtre sera pour Hyménée, où elle joue un rôle d'infirme, dans un registre dramatique bien éloigné de celui qui avait fait sa gloire.
Sa voix unique de « vrai rossignol » aura marqué son
époque et l'opérette. Archétype de la diva, son mauvais caractère, ses
frasques, ses bijoux parmi les plus beaux de l'époque (dont beaucoup de
cadeaux de Sacha Guitry), ses chapeaux, ses petits chiens et ses
toilettes alimentèrent la chronique. « Je ne suis pas ce que l'on
pense... » lui fera chanter Albert Willemetz dans Les Trois Valses...
Entourée d'un nombre incalculable d'amants, Yvonne Printemps vécut jusqu'à la fin avec Pierre Fresnay, qui subissait sans broncher les souffrances et les rebuffades qu'elle lui infligeait, lui qui n'était pas non plus un saint en matière de fidélité. Décédée à Neuilly-sur-Seine en 1977, elle sera enterrée aux côtés de Pierre Fresnay dans le cimetière de cette commune. En 1994, La Poste édita un timbre à son effigie. |
dimanche 14 septembre 2014
Yvonne Printemps : un plongeon dans le temps de nos grands-parents
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