Trois-mâts barque 1896 |
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Son premier voyage, à destination de Montevidéo fut mouvementé. Après avoir touché ce port et y avoir chargé des mules, il fut victime d'un incendie qui l'obligea à rentrer à Nantes où d'importants travaux de réparation furent nécessaires.
Il fit régulièrement la ligne des Antilles en plus de celle du Brésil. Il était ancré en face de la Montagne Pelée quand cette dernière fit éruption le 26 mai 1902.
Sa carrière commerciale continua jusqu'en 1914 sous les pavillons Demange (1907) et Fleuriot (1909).
Acheté par le Duc de Westminster il devint un yacht grâce à quelques transformations (modification du pont, du roof, surélévation de la dunette et surtout aménagements luxueux à l'intérieur.
Il deviendra la propriété du brasseur Guiness en 1921 et sera rebaptisé Fantom II. A la mort de son propriétaire, il passera en Italie, acheté par la Fondation Giorgio Cini. Il sera transformé en trois-mats goélette.
Victime d'un mauvais entretien, il sera racheté en 1979 aux Chantiers Navals de Venise par l'Association pour la sauvegarde et la Conservation des Anciens Navires français. Il sera remorqué à Paris, au pied de la Tour Eiffel. Il a été restauré et a repris la mer, retrouvant son port d'attache de Nantes.
Géré par le Fondation Belem, il accueille des stagiaires et sert à des croisières pour le public avide de découvrir la vie de ces navires prestigieux.
En 1999, c'était sa troisième participation aux grands rassemblements rouennais.
Le trois-mâts Belem est le dernier des grands voiliers de commerce français du XIXe siècle encore en navigation. Mis à l'eau le 10 juin 1896, le Belem était alors un navire marchand qui pouvait transporter 650 tonnes de marchandises, essentiellement du cacao, du rhum et du sucre qu'il ramenait des Antilles
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