Robin William était un acteur de grand
talent : capable de toutes les interprétations, jouant de sa voix comme
d’un instrument dont il avait la maîtrise parfaite, il avait notamment
joué d’excellents rôles comiques.
Mais le génie qui faisait rire était
triste dans son âme : à 63 ans, le lundi 11 août 2014 à Tiburon en
Californie, il a mis fin à ses jours, dévoilant un alcoolisme chronique
et une profonde dépression nerveuse. Mais déjà des les années 80, Robin
Williams ne se cachait pas de ses prises de cocaïne régulières.
Le pitre oscarisé, grand professionnel
du cinéma et du média, avait au fond de lui un grand vide. Il adhérait à
l’Eglise épiscopalienne connue pour son libéralisme et son relativisme
absolue : cette secte protestante accepte désormais les « mariages »
homosexuels et compte même en son sein des « évêques » revendiqués comme
invertis.
Deux fois divorcé, il s’était remarié une dernière fois en 2011 avec Susan Schneider.
C’est donc une vie sans Dieu qui malgré
tous les talents s’est avérée malheureuse. Robin Williams avait le
sourire aux lèvres mais le malheur dans le cœur.l a réveillé toute une génération !
La carrière de Robin Wiliam est aussi bien jalonnée de rôles comiques tels que dans Mme Doubtfire
que dramatiques tels que dans Will Hunting ou Le Cercle des Poètes
disparus. Son talent lui a valu de nombreuses nominations à l'Oscar du
meilleur acteur, sans pour autant le remporter. Robin Wiliam a été cité à l'Oscar du meilleur acteur pour Good Morning Vietnam, Le cercle des poètes disparus et Fisher King, et reçu celui du meilleur second rôle pour Will Hunting qui lui valut également le Screen Actors Guild Award.
Aussi brillant dans le registre dramatique que dans la comédie, il a remporté un prix spécial de la Hollywood Foreign Press Association pour sa création vocale dans le dessin animé Robin William, le Golden Globe pour Madame Doubtfire, le Prix d'interprétation du National Board of Review pour L'Eveil, 4 Grammy Awards, notamment pour "RRobin William Live at the Tet", sur HBO, 2 Emmy Awards pour les émissions spéciales "Carol, Carl, Whoopi and Robin" et "ABC Presents a Royal Gala".
Né le 21 juillet 1952 à Chicago, Robin McLaurim Williams commence à s'intéresser au théâtre durant ses études secondaires au Marin County alors qu'il se destinait à des hautes études en science-politique.
Admis comme boursier à la Juilliard School de New York, il travaille sous la tutelle de certains des meilleurs professeurs d'art dramatique américains, dont John Houseman, et exerce d'abord ses talents dans des cabarets de San Francisco comme le Holy City Zoo et le Boardinghouse.
En 1976, il se fixe à Los Angeles, où il remporte ses premiers succès au Comedy Store et à l'Improvisation.
Consacré en 1977 par l'émission "Laugh In", il participe en guest-star au feuilleton "Les jours heureux", où il crée le personnage de Mork, un extra-terrestre s'exprimant par borborygmes. Il fut d'ailleurs remarqué par son côté expansif et son talent de comique d'improvisation lors du casting où Gary Marshall lui demandait de s'asseoir. Pour se faire il ne trouve rien de mieux que de s'asseoir sur une chaise sur la tête.
Le personnage, immédiatement adopté par le public enfantin, devient en 1978, le héros de la série loufoque "Mork and Mindy", qui fera chaque semaine la joie de millions de foyers.
En 1980, Robin Wilaam débute à l'écran dans le rôle titre de Popeye de Robert Altman.
En 1982, il incarne Garp dans Le monde selon Garp de George Roy Hill, que suivront notamment Moscou à New York de Paul Mazursky, Les aventures du Baron de Munchausen de Terry Gilliam.
En 1987 il connaît enfin la consécration avec Good Morning Vietnam de Barry Levinson, sous les traits du DJ Adrian Cronauer, et 2 grands rôles dramatiques dans Le cercle des poètes disparus de Peter Weir en 1989 où il interprète le professeur John Keating, un marginal qui enseigne à ses élèves une nouvelle façon de vivre loin des carcans et à la recherche de la plénitude personnelle et L'Eveil de Penny Marshall en 1990.
Après avoir remporté sa 3ème citation à l'Oscar dans Fisher King, Williams tournera notamment Hook de Steven Spielberg dans le rôle de Peter Pan, Toys de Barry Levinson, Neuf mois aussi de Chris Columbus, Jack de Francis Coppola et Jumanji de Joe Johnston et prêtera sa voix au génie polymorphe d' une des créations les plus échevelées de l'histoire du dessin animé. Il reprendra ce rôle dans la production vidéo Disney "AAladin and the king of Thieves".
Robin William a joué, au Lincoln Center, "En attendant Godot" aux côtés de Steve Martin et sous la direction de Mike Nichols. Il s'est également illustré à la télévision dans "The Frog Prince" (un épisode du "Faerie Tale Theatre" de Shelley Duvall) et dans la dramatique de Fielder Cook "Seize the Day", tirée du roman homonyme de Saul Bellow.
Lauréat de l'Emmy pour les émissions "Carl, Carol, Whoopi and Robin" et "ABC Presents a Royal Gala" il présente depuis plusieurs années l'émission Comic Relief, qui a collecté près de 40 millions de dollars en faveur des sans-abri.
Il a également enregistré plusieurs albums à succès dont "Reality, what a Concept", "Evening at the Met", "Pecos Bill", tous 3 couronnés au Grammy et "Throbbing Python of Love".
Il a été récemment aux génériques d'Hamlet de Kenneth Branagh, Harry dans tous ses états de Woody Allen et il interprétait le premier comédien "flou" de l'histoire du cinéma dans Flubber de Les Mayfield.
A l'affiche de One Hour Photo, il interprétait pour une rare fois un rôle de méchant tout comme dans Insomnia de Christopher Nolan en 2002.
On le retrouve ensuite dans le film de Danny DeVito Death to Smoochy.
Malgré de nombreux soucis personnels, un divorce en 1988 et une cure de désintoxication rebelle à la cocaïne dont il dit d'ailleurs "la cocaine est une façon pour Dieu de te faire comprendre que tu gagnes trop d'argent", il persévère et poursuit sa carrière et a le don de choisir les bons films qui divertissent et illuminent la vie.
Le 23 février 2005 il est Alan Ackman dans le film de Omar Naim, Final Cut. Puis il est la voix de Fender dans le film d'animation Robots.
En 2006, il prête sa voix au personnage de Ramon/Lovelace dans le dessin d'animation de George Miller, Happy feet avant d'enchaîner par une apparition dans la comédie Une nuit au musée en 2007 aux côtés de Ben Stiller.
Après le costume de Peter Pan, la robe de Madame Doubtfire ou encore la robotique de L'Homme bicentenaire, c'est en habit de pasteur qu'on le retrouve dans le film de Ken Kwapis, Permis de mariage en 2007. On le retrouve en 2009 dans l'hilarante comédie La nuit au musée 2, aux côtés de Ben Stiller et d'Owen Wilson.
En 2013, il obtient le rôle principal dans la série télévisée The Crazy Ones, aux côtés de Sarah Michelle Gellar.
Le 11 août 2014, à l'âge de 63 ans, il est retrouvé sans vie dans son appartement à Tiburon en Californie. La police évoque un suicide par asphyxie.
Le 11 août 2014, à l'âge de 63 ans, il est retrouvé sans vie dans son appartement à Tiburon en Californie. La police évoque un suicide par asphyxie.
Le Président Barack Obama déclare sur Twitter «Robin
Williams était un aviateur, un médecin, un génie, une nounou, un
Président, un professeur, un Peter Pan et tout le reste. Mais il était
unique en son genre.»
D'après son entourage l'acteur souffrait
d'une grosse dépression et luttait contre son addiction à l'alcool et
la drogue après une rechute en 2006.
Robin
Wiliams avait 3 enfants : Zachary, de son premier mariage avec Valerie
Velardi, Zelda et Cody de son second mariage avec Marsha Garces
Williams. En 2008, Marsha Garces et lui divorcent, après dix-neuf ans de
vie commune. Le 23 octobre 2011, il se remarie avec Susan Schneider à
St. Helena, en Californie.
Robin Williams
devait apparaître dans une suite de Madame Doubtfire en 2015 annulée
après sa disparition et pourtant déjà tournée.
Robin Williams avait 63 ans.
Robin William était un acteur de grand
talent : capable de toutes les interprétations, jouant de sa voix comme
d’un instrument dont il avait la maîtrise parfaite, il avait notamment
joué d’excellents rôles comiques.
Mais le génie qui faisait rire était
triste dans son âme : à 63 ans, le lundi 11 août 2014 à Tiburon en
Californie, il a mis fin à ses jours, dévoilant un alcoolisme chronique
et une profonde dépression nerveuse. Mais déjà des les années 80, Robin
Williams ne se cachait pas de ses prises de cocaïne régulières.
Le pitre oscarisé, grand professionnel
du cinéma et du média, avait au fond de lui un grand vide. Il adhérait à
l’Eglise épiscopalienne connue pour son libéralisme et son relativisme
absolue : cette secte protestante accepte désormais les « mariages »
homosexuels et compte même en son sein des « évêques » revendiqués comme
invertis.
Deux fois divorcé, il s’était remarié une dernière fois en 2011 avec Susan Schneider.
C’est donc une vie sans Dieu qui malgré
tous les talents s’est avérée malheureuse. Robin Williams avait le
sourire aux lèvres mais le malheur dans le cœur.
Adieu l'artiste
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