Depuis que je t'ai vue, ébloui par l'éclair,
Mon œil s'est voilé d'un mirage ;
Je regarde sans voir, ou je ne vois dans l'air
Flotter qu'une forme, ta douce image ;
Le jour, tout éveillé, je songe ; et, dans la nuit,
Comme un feu follet qui se lève,
Cette image, la tienne, apparaît, et me suit
Au plus profond de mon âme et de mon rêve.
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