mardi 8 juillet 2014

Patrick Roy l'animateur aimé de tous ceux qui l'ont connu



Aujourd'hui je vais vous parler de Patrick Roy animateur apprécié de tous ceux qui l'ont connu et qui nous manque aujourd'hui.

Patrick Boyard, plus connu sous le pseudonyme de Patrick Roy était un animateur français de radio et de télévision. Né le 17 avril 1952 à Poitiers, il est mort le 18 février 1993 d'un cancer des os.

Il est resté célèbre pour avoir animé deux jeux sur TF1 : le Juste Prix de juillet 1988 à novembre 1992 et une Famille en or de juillet 1990 à 1992. Il était également le présentateur de Succès fou, émission de variétés du samedi soir avec Philippe Risoli et Christian Morin.

Il a été animateur à RMC de 1977 à 1992.

En 1985, il a interprété une chanson intitulée J'veux tout ça.

Avec le Docteur Hervé Boissin, il a écrit un livre de vulgarisation sur la santé : La santé en questions, soyez votre premier médecin, Michel Lafon, 1992.





Animateur vedette durant les années 80 et début 90, Patrick Roy s'est éteint le 18 février 1993, emporté par un cancer des os à seulement 40 ans. Vingt ans après ce décès brutal, sa maman Colette a reçu France Dimanche dans sa résidence à Saint-Benoît dans la Vienne pour évoquer le souvenir de son fils qui manque tant à sa maman et aux téléspectateurs. "Aussi incroyable que cela puisse paraître, il m'arrive encore de recevoir du courrier ou même des cadeaux de certains fans", raconte-t-elle.

Malgré les années, de nombreux Français n'ont visiblement pas oublié Patrick Roy, présentateur mythique du Juste Prix avant Philippe Risoli ou encore d'Une famille en or. "Un monsieur m'envoie par exemple tous les ans une boîte de foie gras, en me précisant à chaque fois que le jour où je n'en recevrai plus, c'est qu'il sera décédé", assure Colette.

Même si aujourd'hui, beaucoup moins de fans se rendent sur la tombe de Patrick Roy, Colette se montre compréhensive. "Après tout, je trouve ça normal, les gens ont d'autres choses à penser. Alors que certaines personnes manifestent encore de l'amour envers lui, je trouve ça formidable. Je dois avouer que ça me fait plaisir, mais à choisir, je préférerais que Patrick soit encore vivant aujourd'hui", reconnaît-elle.

Vingt ans après la mort de Patrick Roy, Colette connaît toujours des jours difficiles, comme lors des fêtes de Noël, que l'animateur ne manquaient jamais de passer avec sa famille. L'année dernière a été encore plus difficile pour Colette puisque ce fut le premier sans son mari Patrick, décédé. Malgré tout, Colette garde le cap. "Pleurer ? Non ! Je n'ai jamais plus versé une seule larme depuis sa mort. Même au décès de mon mari, je n'ai pas pleuré une seule fois. Je pense avoir épuisé toutes mes larmes de mon corps, il y a vingt ans", confie-t-elle, très émouvante.
  
Quand Etienne Mougeotte a annoncé la mort de Patrick Roy au début du JT, l’Audimat a explosé : près de 18 millions de téléspectateurs étaient sous le choc.
On le savait « malade » mais, comme les émissions étaient enregistrées, son absence avait paru courte. Demain, on le retrouverait à l’antenne. Sa vraie place. Jamais homme de télé n’avait eu une telle popularité, d’autres étaient appréciés, mais lui était aimé. L’expression « gendre idéal » a été inventée pour lui. Sa carrière ressemblait à un roman : fils de profs de gym et de tennis, étudiant à l’Ecole française des attachés de presse, il commence au bas de l’échelle, chauffeur de Sheila. Il passe la peau de chamois sur les chromes, prend parfois le volant. Mais sa bonne humeur et son charme le font vite repérer. D’abord standardiste sur RTL, il se fait la voix sur RMC en remplaçant Julien Lepers dans son « Hit-Parade ».

Depuis des mois, il souffre le martyre. Mais il plaisante encore

La radio a toujours été une nursery pour animateurs télé. Patrick brûle les étapes. Il collectionne les couvertures de « Télé 7 jours », la référence à l’applaudimètre. La France le plébiscite. Le 10 novembre 1992, dans sa chambre de l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne- Billancourt, c’est à « Télé 7 jours » qu’il explique pourquoi on ne le verra plus dans « Le juste prix » dès 1987 et « Une famille en or »  depuis l’été 1990. Ses parents sont venus de Poitiers. Il porte une minerve et explique : « Le tissu osseux de deux de mes vertèbres cervicales est enflammé. Il a fallu tenter une greffe. » 

Depuis des mois, il souffre le martyre. Mais il plaisante encore : « Quand j’irai mieux je me raserai et je m’achèterai une Porsche. » Mais il ne tiendra plus jamais un volant. Ses jours sont comptés. Il parle d’inflammation, mais c’est un cancer des os, si rare à son âge, qui le condamne. Il allait avoir 41 ans et épouser Karine, son grand amour.

  Alors pour  résumer vie en quelques mots, histoire que les plus jeunes d'entre nous, ne l'ayant pas connu, voient mieux de qui je parle, après avoir été animateur radio sur RMC durant les années 80, il obtiendra la consécration sur TF1 grâce à 3 émissions : Succès fous qu'il co-présentait avec Christian Morin et Philippe Risoli, Une famille en or et Le juste prix. Il est intéressant de noter que les 2 dernières sont toujours diffusées aujourd'hui.


Souffrant le martyr à cause de douleurs dorsales lors de l'été 92, son dernier été, il est hospitalisé en octobre. C'est Philippe Risoli qui le remplacera au Juste prix et Bernard Montiel à La famille en or. Le couperet tombe, Patrick Roy a un cancer des os généralisé. Il est condamné. Les médecins lui donnent 4 mois. Seuls ses parents et quelques collègues proches sont mis au courant. Jamais, il n'aura eu conscience de la gravité de sa maladie ni qu'il allait mourir. Jean Pierre Foucault racontera, lors d'une émission hommage présentée par Julien Courbet, qu'encore 2 jours avant sa mort il avait demandé à Gérard Louvin et à lui si son contrat serait reconduit par TF1. Il décédera finalement en février 1993.
 
Patrick Roy, c'est toute  l'enfance, la jeunesse et la joie de vivre des plus anciens. Chez moi, en tant que famille de modestes ouvriers avec quatre enfants, la seule distraction journalière était la télévision que nous regardions assidument.  Tous les samedis soirs nous écoutions les variétés devant notre petit écran.. A la longue, les trois animateurs de succès fous  faisaient partie des meubles. Et ce n'est que lorsqu'ils s'en vont que l'on ressent une sorte de vide en se demandant "tiens, mais il manque quelque chose ou quelqu'un".
 
Pour Patrick Roy, c'était exactement ça. A midi, on mangeait en sa compagnie sous la voix off de Jean Pierre Descombes qui l'annonçait : "vous allez pouvoir jouer au Juste prix qui vous est présenté par Paaaaaaaaaatrick Roy !" ou alors "Une de ces 2 familles deviendra ce soir une famille en or en jouant avec Patrick Roy !"
 
Et quand il entrait justement sur le plateau, micro à la main, il transpirait déjà la classe. On a coutume de dire que ce sont les meilleurs qui partent le plus tôt mais avec lui ce n'était pas usurpé. Sa classe, sa décontraction naturelle, sa gentillesse qui transparaissait à travers le petit écran, son côté gendre idéal, son humour, son rire fameux, nous renvoient en pleine gueule la vulgarité des présentateurs d'aujourd'hui.qui malheureusement utilisent un langage un peu trop fleuri. .
 
Foucault dira qu'il aurait pu avoir une carrière à la Drucker ou à la Foucault. Honnêtement, je ne sais pas. Lui non plus ne le savait pas car comme tous les gens du show-biz, il avait peur que tout s'arrête du jour au lendemain. Et malheureusement, les circonstances ont fait qu'on ne le saura jamais. Mais, à l'instar d'un Coluche ou d'un Balavoine sans vouloir les comparer, se demander ce qu'il aurait fait s'il avait vécu donne un aperçu de la dimension du personnage. Les dirigeants de la chaîne lui auraient sûrement proposé la Star'Ac ou des émissions de télé-réalité.. Pas sûr qu'il aurait accepté ces propositions.
 
Patrick Roy a été fauché en pleine gloire à l'âge de 40 ans seulement. Sa présence chaleureuse nous manque, je dois dire qu'avec  son talent et sa bonne humeur, il aurait indéniablement marqué le PAF durant les années 80 début 90. Dommage qu'il ait fallu attendre sa mort pour s'en rendre compte.

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