mercredi 23 juillet 2014

Bruno Carette : humoriste français


Aujourd'hui je vais vous parler de cet humoriste qui est disparu beaucoup trop tôt


Bruno Carette était un humoriste français né le 26 novembre 1956 à Alger et mort le 8 décembre 1989 d’une leuco-encéphalite foudroyante, contractée au cours de vacances en Égypte. Il a fait partie du groupe comique Les Nuls sur la chaîne de télévision Canal+.

Après de nombreux petits boulots, il anime sur FR3 Marseille des émissions de sketches avec Chantal Lauby : Azur Rock, Un petit clip vaut mieux qu’une grande claque et Bzzz ! Grâce à cette dernière, ils sont repérés par les dirigeants de Canal+.

En février 1987, rejoints par Alain Chabat et Dominique Farrugia, ils créent Objectif : nul, une série parodique sur la vie dans un vaisseau spatial le Libérator, dans laquelle il incarne Zeitoun, cuisinier de l'espace dont la spécialité sont les moukraines à la glaviouse. L’année suivante, il présente avec ses acolytes le JTN et organise des sketches sur le plateau de Nulle part ailleurs. Il a joué des personnages mélomanes tels que l’engagé délirant Jean Meyrand et le pétomane des tubes du Top 50, Misou-Mizou. Il participe à TVN 595 et ABCD Nuls avant son décès.

Il meurt à 33 ans après avoir joué dans le film Milou en mai de Louis Malle. Il a également à ses débuts été un membre du Big Bazar de  Michel Fugain.
     


C'est l'histoire d'une amitié, aussi belle que drôle, entre Chantal Lauby et Bruno Carette. La chaîne Paris Première a l'excellente idée de diffuser le 22 décembre une compilation de leur émission Bzzz qui avait sévi dans les années 80 sur FR3 Marseille. Sans le sou mais débordant d'inventivité, le duo s'est rencontré en 1980 à Radio France-Côte d'Azur. Avec émotion et tendresse, Chantal Lauby évoque pour France-Soir sa relation avec cet ami, décédé depuis plus de vingt ans.

Bzzz était un programme humoristique de FR3 Méditerranée : "On avait choisi ce nom imprononçable pour emmerder la speakerine", se souvient l'actrice. A la réalisation, Philippe Carrese et devant la caméra, un tandem détonnant : "C'était le système D ! On était fauchés comme les blés, je crois qu'on touchait 120 francs par émission. Autant dire qu'on ne pouvait pas payer de comédiens."

Pas besoin d'argent pour le tandem, leur talent et leur complicité suffisaient. L'amitié était un moteur si puissant : "Nono, c'était comme mon frère. C'était un être exceptionnel qui a changé ma vie." Quand elle le rencontre en 1980, pas de doute : "Je l'ai tout de suite trouvé formidable. Bruno avait un sourire dans le regard. Moi, j'étais très grave dans la vie et il réussissait à tout détourner et dédramatiser. Il s'amusait de tout. Il était généreux."

C'était tous les jours - et tous les soirs !  la fête pour Bruno, 23 ans, et Chantal, 24 ans : "Combien de fois sont-ils arrivés à la radio où ils animaient Relax, c'est dimanche sans avoir dormi... Puis ma fille Jennifer Ayache, leader de Superbus est arrivée. J'ai dû me calmer. Bruno, c'était son tonton." Et il y aura aussi les Nuls, avec Alain Chabat et Dominique Farrugia, puis la gloire. Jusqu'au drame.


Avec des mots toujours plus émouvants, elle aborde la mort de Bruno Carette, survenue en 1989 après une leuco-encéphalite foudroyante à l'âge de 33 ans : "Cette disparition brutale est encore très dure à vivre, même aujourd'hui. Je me suis retrouvée seule à Paris avec ma fille. J'ai essayé de continuer tant bien que mal. Le coeur n'était plus tout à fait pareil... J'ai perdu mon meilleur ami." Pour Chantal, il aurait eu "une belle carrière cinématographique". Avant son décès, il venait de jouer dans Milou en mai de Louis Malle, prouvant qu'il pouvait admirablement changer de registre.

Plus de  Vingt ans  après sa disparition, Bruno Carette est toujours aussi présent, dans le coeur de Chantal Lauby comme dans celui de bon nombre de Français qui ne l'ont pas oublié.
 

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