Biographie de Elie Kakou
Il grandit à Marseille. Tout petit déjà il adore imiter ses
sœurs, sa grand-mère et même ses professeurs. Pourtant, après ses études
il envisage non pas une carrière sur scène mais de devenir prothésiste.
Elie abandonne vite le projet. C'est donc tout naturellement qu'il
revient à sa passion en faisant ses premiers pas d'humoriste, en 1980, à
la paillotte, un restaurant marseillais et au Club Méditerranée.
Incontestablement doué, très vite, Elie Kakou monte à Paris où il n'a de cesse d'écumer les cafés-théâtres. Alors qu'il est sur la scène de Bobino, Guy Lux le repère. Grâce à cette rencontre, il devient l'un des piliers de La classe, l'émission de divertissement sur France 3 animée par Fabrice.
En 1991, Elie monte sur les planches du Point Virgule. Il y reste 8 mois pour le plus grand plaisir du public. Quatre ans plus tard, on le retrouve à l'Olympia. Cette fois, l'ex futur prothésiste peut sourire à pleine dents, son succès est bel et bien confirmé ! Les personnages de ses sketches dont il puise l'inspiration dans son proche entourage lui collent à la peau. De Mémé Sarfati à tous les professeurs qui ont occupé sa vie scolaire, en passant par l'attachée de presse de Mongola et bien d'autres... tous ces personnages hauts en couleurs lui valent d'être nominé en 1995 comme le meilleur humoriste aux Victoires de la Musique.
Après le Casino de Paris, le Zénith, en 1997, il sort un nouveau spectacle au cirque d'Hiver. Ce sera hélas sa dernière scène.
Parallèlement aux one man shows, Elie Kakou avait débuté une carrière au cinéma qui s'avérait prometteuse. Il fut à l'affiche de La Vérité si je mens, le film de Thomas Gilou 6 millions d'entrées ! aux côtés de Richard Anconina, José Garcia et Vincent Elbaz... Il joua également dans Prison à Domicile, les Kidnappeurs et obtint le rôle principal dans M. Naphtali. Malheureusement, le film sortit quelques mois après son décès.
En effet, atteint d'un cancer du poumon, Elie Kakou s'est éteint à Marseille le 10 juin 1999. L'humoriste à la gestuelle inégalable repose désormais au cimetière juif des Trois Lucs dans le quartier Est de Marseille.
Incontestablement doué, très vite, Elie Kakou monte à Paris où il n'a de cesse d'écumer les cafés-théâtres. Alors qu'il est sur la scène de Bobino, Guy Lux le repère. Grâce à cette rencontre, il devient l'un des piliers de La classe, l'émission de divertissement sur France 3 animée par Fabrice.
En 1991, Elie monte sur les planches du Point Virgule. Il y reste 8 mois pour le plus grand plaisir du public. Quatre ans plus tard, on le retrouve à l'Olympia. Cette fois, l'ex futur prothésiste peut sourire à pleine dents, son succès est bel et bien confirmé ! Les personnages de ses sketches dont il puise l'inspiration dans son proche entourage lui collent à la peau. De Mémé Sarfati à tous les professeurs qui ont occupé sa vie scolaire, en passant par l'attachée de presse de Mongola et bien d'autres... tous ces personnages hauts en couleurs lui valent d'être nominé en 1995 comme le meilleur humoriste aux Victoires de la Musique.
Après le Casino de Paris, le Zénith, en 1997, il sort un nouveau spectacle au cirque d'Hiver. Ce sera hélas sa dernière scène.
Parallèlement aux one man shows, Elie Kakou avait débuté une carrière au cinéma qui s'avérait prometteuse. Il fut à l'affiche de La Vérité si je mens, le film de Thomas Gilou 6 millions d'entrées ! aux côtés de Richard Anconina, José Garcia et Vincent Elbaz... Il joua également dans Prison à Domicile, les Kidnappeurs et obtint le rôle principal dans M. Naphtali. Malheureusement, le film sortit quelques mois après son décès.
En effet, atteint d'un cancer du poumon, Elie Kakou s'est éteint à Marseille le 10 juin 1999. L'humoriste à la gestuelle inégalable repose désormais au cimetière juif des Trois Lucs dans le quartier Est de Marseille.
L'humoriste
et acteur Elie Kakou est né le 12 Janvier 1960 en Tunisie. Il passera
toute son enfance à Marseille. L'aventure d'Elie Kakou commence au Club
Med, à la fin des années 80. Il fait ensuite sa première scène
Parisienne au Plateau 26, dans les Halles, puis au Point-Virgule, où il
tient l'affiche huit mois. Pilier de l'émission ``La Classe'' sur France
3, animée par Fabrice et produit par Guy Lux
et qui vit défiler plusieurs générations d'humoristes débutants, il
fera ensuite Bobino, avant d'arriver en haut de l'affiche, à la
prestigieuse salle de l'Olympia en 1994, puis de jouer les prolongations
au Casino de Paris, et d'être nominé dans la catégorie "meilleur
humoriste" aux Victoires de la Musique en février 1995.
Les formidables
one-man-show d'Elie Kakou sont truculents mettant en scène toute une
galerie de personnages populaires autour de Madame Sarfati, allant du
prêtre intégriste en soutane à l'attachée de presse en passant par le
médium.
Les deux vidéo-cassettes de ses spectacles recevront la distinction de la "vidéo de diamant", vendues à plus de 230.000 exemplaires. Sa dernière scène aura été au Cirque d'Hiver en février 1997. Là, en plus de sa galerie intime, il s'entoure, innovation pour ce genre de spectacle, d'une troupe de danseuses et d'acrobates. C'est sur cette scène qu'Elie, sans le savoir, fera ses adieux, car c'est la dernière salle dans laquelle il se produira à Paris.
Les deux vidéo-cassettes de ses spectacles recevront la distinction de la "vidéo de diamant", vendues à plus de 230.000 exemplaires. Sa dernière scène aura été au Cirque d'Hiver en février 1997. Là, en plus de sa galerie intime, il s'entoure, innovation pour ce genre de spectacle, d'une troupe de danseuses et d'acrobates. C'est sur cette scène qu'Elie, sans le savoir, fera ses adieux, car c'est la dernière salle dans laquelle il se produira à Paris.
Humoriste avant
tout, Elie Kakou avait tourné dans quelques films où il avait su prouver
ses talents d'acteurs. Il avait également été acteur dans "La vérité si
je mens" de Thomas Gilou, qui fit un tabac en 1997 avec quelques six
millions d'entrées.
Son dernier film, "Mr Naphatali" d'Olivier Schatzky, est sorti sur les écrans après sa disparition où il joue le rôle d'un grand enfant au coeur tendre souhaitant rester dans la maison de repos dans laquelle il vit. Elie Kakou avait également joué dans "Les Kidnappeurs", de Graham Guit, aux côtés d'Elodie Bouchez et Melvil Poupaud mais aussi dans "Prison à domicile" de Christophe Jacrot aux côtés de Thicky Holgado.
Son dernier film, "Mr Naphatali" d'Olivier Schatzky, est sorti sur les écrans après sa disparition où il joue le rôle d'un grand enfant au coeur tendre souhaitant rester dans la maison de repos dans laquelle il vit. Elie Kakou avait également joué dans "Les Kidnappeurs", de Graham Guit, aux côtés d'Elodie Bouchez et Melvil Poupaud mais aussi dans "Prison à domicile" de Christophe Jacrot aux côtés de Thicky Holgado.
Une carrière fulgurante, intense et brillante dans laquelle Elie
restera humble et modeste. L'année 1999 où Elie avait de nombreux
projets comme celui de sortir un single de l'été avec la voix de la
fameuse Madame Sarfati, est une année noire pour le monde du rire. En
effet, Elie Kakou s'en va le jeudi 10 juin 1999 au matin à l'âge de 39
ans d'un cancer du poumon à son domicile parisien.
Il disparaît dans la force de l'âge, laissant des admirateurs choqués par cette disparition si brutale. A l'annonce de sa mort, nombreux sont les témoignages d'amour et de fidélité qui paraissent. Catherine Trautmann dira cette très belle phrase: "Avec la disparition si prématurée d'Elie Kakou, nous perdons l'un des humoristes les plus talentueux de sa génération, une personnalité étonnante qui, au cinéma, à la télévision comme sur scène, avait su s'imposer auprès des publics les plus larges et les plus diversifiés.
Il disparaît dans la force de l'âge, laissant des admirateurs choqués par cette disparition si brutale. A l'annonce de sa mort, nombreux sont les témoignages d'amour et de fidélité qui paraissent. Catherine Trautmann dira cette très belle phrase: "Avec la disparition si prématurée d'Elie Kakou, nous perdons l'un des humoristes les plus talentueux de sa génération, une personnalité étonnante qui, au cinéma, à la télévision comme sur scène, avait su s'imposer auprès des publics les plus larges et les plus diversifiés.
Passé maître dans l'art si difficile de faire
rire, il savait aussi, comme tous les grands comiques, faire naître d'un
rien les plus belles émotions". "Je ne veux pas être une star ..."
disait-il en se moquant dans un de ses sketchs, et pourtant Elie Kakou
était une star qui avec son départ nous laisse bien triste... Au revoir
Elie, tu nous manques...
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